C’est un comble chers lecteurs ! Je prétends traiter de sujets liés aux relations humaines et à la communication depuis plus de deux ans et je me rends compte aujourd’hui que je n’ai jamais parlé d’un des fondamentaux de ce domaine, l’empathie. Je compte bien rétablir la cohérence de la ligne éditoriale de ce blog en partageant cette semaine avec vous mes dernières lectures sur le sujet.
Qu’est-ce que l’empathie ?
Étymologiquement, « empathie » provient du terme Einfuhlung, qui fait référence à la projection d’une personne dans la situation de l’autre. Depuis lors, cette définition a évolué grâce aux travaux effectués dans différents champs de recherche tels que la philosophie, la psychologie et les neurosciences.
D’après Jean Decety, neurobiologiste, professeur à l’université de Washington, et directeur du laboratoire Social Cognitive Neuroscience à Seattle, l’empathie ne peut s’envisager que lorsque la personne fait l’expérience d’une réponse émotionnelle face à l’émotion d’autrui. De plus, la personne doit être capable d’effectuer une distinction entre soi et autrui et de réguler ses propres réponses émotionnelles.
Voici donc une définition de l’empathie :
Trait de personnalité caractérisé par la capacité de ressentir une émotion appropriée en réponse à celle exprimée par autrui, d’effectuer une distinction entre soi et autrui (c’est-à-dire être conscient de la source de l’émotion et pouvoir décoder l’émotion d’autrui) et de réguler ses propres réponses émotionnelles.
On partage ?
La première caractéristique de l’empathie est donc la réponse émotionnelle ou réponse affective. Toujours d’après Jean Decety, en situation d’empathie, l’émotion que l’on ressent est similaire à l’émotion que vit autrui. Pour autant, l’émotion ressentie se situe quand même dans un juste milieu entre l’absence de réponse émotionnelle (froideur) et une réponse émotionnelle trop intense qui peut mener à un sentiment de détresse.
À noter toutefois qu’il convient de faire une distinction entre empathie, sympathie et compassion.
- La sympathie possède un caractère plus “affectif” dans la relation. Elle est ressentie par des personnes partageant une même réalité émotionnelle à un instant donné. La personne qui nous paraît “sympathique” est un peu comme notre propre reflet dans un miroir. A priori, puisqu’elle partage les mêmes sentiments que nous, elle nous paraît proche de nous. Ainsi, il est possible d’être sympathique (car partageant la même émotion) et pas forcément empathique (car je ne sais pas vraiment à qui appartient ce que je ressens ici et maintenant).
- Autre terme gravitant dans le même champ, la compassion est définie comme le désir de mettre fin aux souffrances d’autrui et à leurs causes. L’objectif est plus orienté vers la notion de souffrance. Compatir, c’est “souffrir avec” d’après la racine latine cum patior. Il y a dans la compassion une véritable volonté consciente de ressentir la souffrance de l’autre, quitte à se confondre avec elle. Dans la compassion il y a cette idée d’agir pour diminuer la souffrance que ressent l’autre. C’est, entre autre, pour cette raison que la compassion est plus souvent l’apanage des religieux (Mère Thérésa, l’abbé Pierre, le Dalaï Lama pour les plus connus)
Pour résumer :
- Avec l’empathie vous comprenez fondamentalement ce que ressent l’autre
- Avec la sympathie vous partagez complètement son vécu émotionnel
- Avec la compassion, vous souffrez avec l’autre et désirez agir pour atténuer voire faire disparaître sa souffrance ou ses causes.
Ça c’est moi, ça c’est toi
Il ne suffit pas de ressentir une émotion pour parler d’empathie. Il faut également que la personne soit capable de faire la distinction entre ses propres émotions et celles d’autrui. Pour cela, il est nécessaire d’avoir la connaissance de la source de l’émotion et de prendre la perspective de l’autre.
Par exemple, pour la source de l’émotion, si vous voyez un tennisman qui se tord la cheville lors d’un match de tennis, vous pouvez « avoir mal pour lui », mais vous ne ressentirez pas pour autant la douleur physique à la cheville. Même chose pour la gent masculine lorsqu’elle voit un individu du même sexe tomber malheureusement à cheval sur une poutre ou une rambarde 😉
Pour les émotions c’est pareil, lorsque nous ne sommes pas conscients que l’origine de ce que nous ressentons est liée à une autre personne, il y a de fortes chances que notre réponse émotionnelle sera de type automatique et notre tendance sera alors d’imiter et de nous synchroniser avec les expressions, les vocalisations, postures et les mouvements de l’autre. Par exemple si je vois mon amie qui pleure et est en détresse, je ressens alors instantanément et aussi fortement qu’elle de la détresse et j’ai du mal à savoir pourquoi. Mon but sera alors de diminuer ma propre détresse par quelque moyen que ce soit et je ne serai plus en capacité de pouvoir lui apporter une aide appropriée.
En ce qui concerne la prise de perspective de l’autre, l’idée est de mettre en sourdine son propre point de vue tout en décodant ce que l’autre est en train de vivre. Plus facile à dire qu’à faire je vous l’accorde. Pourtant, c’est là l’un des piliers du coaching et de toutes les autres formes d’accompagnement.
Gérer ? Non, réguler
La régulation émotionnelle fait référence à l’ensemble des processus (affectifs et cognitifs) mis en oeuvre par un individu afin de modifier ses réponses émotionnelles spontanées. Ainsi, un individu compétent dans la régulation de ses émotions sera capable de réguler son stress et ses émotions lorsque celles-ci sont inadaptées au contexte dans lequel il se trouve. Il sera en outre capable de mieux appréhender et intervenir de manière efficace sur les émotions et le stress d’autrui.
Pour la petite histoire, de nombreuses études ont montré que face à une situation dont l’impact émotionnel est conséquent, les processus de régulation des émotions sont plus efficaces que les processus de suppression. En d’autres termes, mieux vaut apprendre à « voir les choses sous un autre angle » (comme nous pouvons le faire en coaching) plutôt que tenter de « faire disparaître » une émotion qui, de toute façon, ressortira tôt ou tard sous une autre forme. Par exemple, avant de prendre la parole en public, les stratégies du genre « J’ai pas peur, j’ai pas peur, j’ai pas peur » ont pour conséquence une augmentation de la peur de parler en public.
Ainsi, pour revenir à la notion d’empathie, une régulation émotionnelle adéquate permet de moduler l’émotion désagréable pour la maintenir à un niveau « acceptable ».
Pour finir
En conclusion de ce billet, il est important de noter que les trois composantes de l’empathie ne sont pas indépendantes les unes des autres mais au contraire fonctionnent ensemble et s’influencent mutuellement.
Il y aurait bien d’autres choses à raconter sur l’empathie, le sujet étant loin d’être épuisé et épuisable. Si le sujet vous intéresse je vous invite à prendre les références du livre cité ci-dessous dont ce billet a été largement inspiré.
“Psychologie des émotions” Olivier Luminet. Ed. de boeck
Bonjour Christophe
Félicitation pour votre article sur l’empathie. Outre le fait que ce soit une règle de base dans nos relations humaines, comment faire pour en acquérir ?
Serge
Merci de ton retour Serge.
Comment faire pour acquérir de l’empathie ?
C’est un peu comme si tu me demandais comment faire pour avoir des émotions ou comment faire pour savoir que toi n’est pas un autre 🙂
C’est pas évident en guise de commentaire.
Je pense que s’il y a des pistes à explorer, c’est sur le développement des 3 points que j’ai décrit dans le billet :
– Être attentif aux émotions d’autrui
– Se connaître suffisamment bien pour identifier ses propres émotions et ne pas les confondre avec celles d’autrui
– Avoir fait un travail sur sa propre capacité à réguler ses émotions.
Ce sont quelques pistes…
Avoir de l’empathie envers autrui permet de le consoler; n’étant pas atteint par la douleur d’autrui, permet de répondre en toute plénitude de ses moyens.
L’empathie permet de prévenir, la compassion de guérir. Or, l’empathie fait défaut en nos sociétés contemporaines (hyper-individualisme et infantilisation consumériste globale exige), et on croit pourvoir équilibrer les choses en se montrant exagérément compassionnels… Or en attendant que tout ce beau monde ait fini de se masturber la «bien pensence» dévoyée, nos sociétés périclitent.
Architectes et urbanistes sont souvent appelés à répondre à des commandes des « clients ». Souvent ces clients sont des citoyens « lambda »…Je trouve que dans l’exercice de ce professions, la connaissance des « émotions » des destinataires des projets (batiments et espaces publics), est incontournable…L’empathie est fondamentale…
Merci pour ces textes.
Bonjour Christophe
Je suis heureux de vous lire au sujet de l’empathie.
Ce sujet me parait particulièrement important pour les rapports humains. Comment voyez-vous le rôle de l’empathie dans un contexte de communication ?
Peut-on parler de communication sans empathie ?
Bien amicalement
Serge de PuissantsContacts
Bonjour Serge
Merci pour votre réaction.
D’après moi, la communication est étroitement liée à l’empathie. Si nous partons du présupposé que la qualité d’une communication dépend (entre autre) de la qualité de notre écoute, alors cette dernière peut largement être favorisée par l’empathie que nous pouvons ressentir vis à vis de notre interlocuteur.
Donc oui, pour moi empathie et communication sont liées.
A bientôt
merci poour ls explications sur l’empathie j’ai appris il y a peu de temps pourqoi j’étais si émotive et ressentais les souffrances des autres dans n’importe quels domaines il est très difficile de se maitriser et de se raisonner finalement je n’apporte pas l’aide morale que les personnes peuvent attendre bien cordialement
Merci Claudine pour ce partage de vécu.
Oui, le positionnement vis à vis de soi et des personnes qui nous entourent n’est pas toujours très simple. Pour autant, partir à la découverte de soi grâce à un accompagnement est une belle aventure à vivre et qui fait grandir.
A bientôt
Bonjour , je me posais la question a savoir : qu’est ce qui donne de la valeur a un être humain ? J’ai posée cette question a mes connaissance sur face book et pour mieux les connaître et pour m’aider a trouver ma réponse , l’empathie serais sûrement ma réponse sauf que je ne suis pas sur que l’empathie définie aussi la capacité a ressentir le bonheur d’autrui autant que sa souffrance , si c le cas alors pour moi l’empathie serais la qualité ultime !!!!! Car savoir ressentir la tristesse d’une personne c’est je trouve très important mais savoir ressentir sa joie et son bonheur sans envie n’y jalousie nous permettrais a tous de puiser du bonheur et donc d’être heureux a outrance !!!!
Bonjour Stéphanie
Merci pour ce commentaire teinté de questionnement intéressant.
Si je me réfère à la définition de l’empathie citée dans l’article, il s’agit de la capacité à ressentir une émotion. Or il n’est pas précisé de quelle émotion il est question. Aussi, qu’il s’agisse de tristesse ou de joie, le résultat me semble le même … tant que nous faisons la différence entre l’émotion de l’interlocuteur et la notre 🙂
Très belle suggestion, Stéphanie! c’est vrai qu’on parle + souvent d’empathie à propos de la souffrance. Mais ça c’est notre société judeo chrétienne !!
Bien sûr que l’on peut partager mais aussi ressentir le bonheur des autres; et alors que de bonheur! il ne faut pas s’en priver !!
Bonjour Christophe,
Ressentir les émotions des autres par empathie se fait sans différence entre les émotions que vous dites.
Cependant je crois que de reconnaître les émotions ressentit par les autres veut aussi dire que l’on est sensible à soi et conscient de ses propres émotions.
Ce qui m’amène à penser que la personnes qui reconnait peu ses propres émotions manquerais d’empathie. D’après vous, ce lien est-il direct?
Serge de PuissantsContacts
Bonjour Serge.
« je crois que de reconnaître les émotions ressentit par les autres veut aussi dire que l’on est sensible à soi et conscient de ses propres émotions. » Oui, c’est tout à fait ce que je voulais partager.
En revanche, je ne pense pas que la personne qui reconnait peu ses propres émotions manque d’empathie. A part quelques cas qui relèvent plus de la pathologie (sociopathes, manipulateurs pervers, psychopathes), je pense que l’être humain possède un programme « empathie » à la base. Le truc, c’est qu’il semblerait que ce programme soit mieux connu de certain et un peu confus pour d’autres. Ceux-là qui précisément éprouvent quelques difficultés à reconnaître leurs propres émotions.
je suis empathique et c’est très difficile et épuisant surtout d’être ainsi car on prend tout sur nous, tous les malheurs du monde on les ressent comme si cela nous tombait personnellement dessus et l’on veut toujours aider l’autre a s’en sortir car nous on passe toujours après c’est aussi ce qui fait notre force car on se dit que le malheur des autres est parfois plus dur que nos malheurs à nous et moi personnellement cela m’aide à avancer tout en positivant. Mais comme je dis c’est épuisant car on est sans cesse à l’écoute et à l’aide d’autrui ce qui n’est pas désagréable et aussi parce que c’est dans notre nature.
Je suis d’accord avec COF, C’est très éprouvant d’ètre empathique mais toute qualité a ses défauts, on en souffre parfois. Mais un médecin peut il être empathique envers son patient ? Je crois que le mien l’est. Il m’encourage toujours et son soutien me permet d’avancer. Et je fais bcp d’efforts pour lui.(pour mes amis aussi et vis et versa).
Merci de me répondre si c’est possible.
Bonjour
Comme je le disais dans le billet, l’empathie nécessite de distinguer d’où vient les émotions ressenties. Si la confusion est présente, le risque est justement l’épuisement.
De plus, avec cette distinction, il y a aussi la régulation émotionnelle qui entre en jeu. Si là encore, la régulation fait défaut, la souffrance n’est pas loin.
Merci pour ces échanges intéressants 😉
Enfin, j’ai pu élucider pas mal de questions que je me posais.
Je pense donc que l’empathie est est à double tranchant, dure et agréable à gérer puisque elle se vit dans les deux sens: le malheur et le bonheur et c’est bien ce que je ressens.
Et pour toute personne, mon médecin y -compris. J’avais peur de faire une erreur, mais le cœur a ses raisons…..
Merci à toi « PROVOST », tu m’a rassurée. Je me suis battue pour lui et il m’a sauvé la vie. Son épouse est mon amie de longue date, c’est pourquoi je n’osais pas mettre ce terme sur notre relation, alors que je l’emploie pour d’autres amis. Merci.
Bonjour Christophe
À la lecture des commentaires je vois que certaines personnes trouvent difficile d’être empathique.Se mettre dans la peau de l’autre leur fait perdre leur propre liberté émotive. Comme si d’être empathique voulais dire s’oublier.
Ne peut-on être empathique et en même temps assez distancé pour ne pas se perdre soi-même dans l’autre ?
Serge de PuissantsContacts
C’est précisément ce que je partageais dans le précédent commentaire Serge 😉
Merci pour la précision.
Lorsque vous parlez de distinguer d’où viennent les émotions,cela pourrais vouloir dire aussi l’origine des émotions en soi. Cette précision fait la différence.
Merci encore
Bonne journée à vous
Serge de PuissantsContacts
Bonjour Christophe
J’ai fait un AVC suite à de l’hyper tension,
conclusions tt les gens super sympa, et je soufre des malheurs des autres,vraiment,
pris aussi d’une générosité abondantes,je donne sans compté, etc etc
Je ne savait pas ce que était l’empathie jusqu’à présent,
mais j’ai pu mettre un nom à un trait significatif de mon caractère,bien que généreux dans le passé (avant mon avc)
je pouvais gérer cette situation,
mais mon Avc a accélérer le processus et ne gère plus rien,
j’ai demandé une aide médicale afin de déterminer si ont pouvait faire quelques choses avant que je sois ruiner?
Je vois un aspect dangereux à cette pathologie (car pour moi l’empathie est pathologique ) il guide mon caractère à faire des choses, à souffrir, à aider les autres, sans distinctions aucunes.
Bien que mon cas est pathologiques dù à mon accident,
il reste néanmoins que la gestion de cet état d’âme peut s’avèrer très complexes et dangereux pour soient
Merci Gabriel pour le partage de votre témoignage.
Je connaissais l’existence de modification du comportement chez certaines personnes suite à des traumatismes cérébraux.
J’apprends aujourd’hui que le comportement empathique peut aussi être modifié et porter préjudice à son auteur.
Je vous souhaite beaucoup de courage dans la gestion de vos séquelles post AVC.
Christophe
Je découvre votre blog ce jour et vous remercie pour toutes les explications très poussées et intelligentes sur l’empathie et j’ai hâte de découvrir les autres articles. Et j’ai bien aimé le titre « rapport à l’autre ». C’est simple, beau et çà représente le vaste sujet. Merci !
Merci à vous pour votre retour encourageant 🙂
Merci a vous pour cette explication claire et accessible. J’ai vu certaine personne parler « d’apprendre » l’empathie. Apprend t’on a être amoureux? je suis éducateur spécialisé et la gestion des émotions et des sentiments est quelque chose sur lequel nous travaillons avec les personnes que nous sommes amené à accompagner au quotidien. Et selon mon expérience de terrain « un sentiment ne s’apprend pas, il ce fait vivre ».
merci de m avoir aide a faire mon expose d histoire de la psychologie.vos explications ont été d une aide précieuse
Avec plaisir Shantee. L’un des objectifs de ce blog est alors rempli 😉
« Étymologiquement, « empathie » provient du terme Einfuhlung… » m’a fait arrêter immédiatement la lecture de l’article ! Un peu comme si l’on soutenait quel a « musique » provient du terme « gramafon »…
Je sais que le maitrise du Grec (ancien) est moins courante que celle de l’allemand mais ce n’est pas pour autant une raison suffisante pour se lancer dans des découvertes étymologiques. « Pathos » est le mot que vous cherchiez, bien que pas assez freudien peut être… ?
Bonjour Lapja
Quoi qu’il en soit, je vous remercie d’avoir pris le temps nécessaire pour poster ce commentaire, malgré les quelques lignes que vous avez lu.
J’espère que les autres articles du blog vous conviendront. Soyez prudent toutefois, il y a quelques traduction par-ci par-là 😉
A bientôt
Bonjour,
Je découvre aujourd’hui votre blog et je trouve les remarques très intéressantes. Vous parlez de l’empathie, un des fondamentaux dans les rapports humains. Mais qu’en est-il de l’absence d’empathie. Je suis confrontée à une personne qui en est complètement dénuée mais qui connait parfaitement le « MOI JE ». Comment gérer ? Quels sont les profils de ces gens-là ?
Merci pour votre blog
Bonsoir Michèle
Merci de votre retour
Je ne saurais vous répondre par le biais des commentaires.Si vous souhaitez m’en dire plus, je vous invite à me contacter directement par mail ou téléphone.
D’ici là, je vous souhaite le meilleur
Après des recherches sur l’ampathie, je suis tombée sur votre site et ses explications. Pour moi on peut apprendre à gérer ses émotions sans les exclures. En fait j’étais commerçante et pas mal de clientes me racontaient leur petite et grande histoire souvent bien triste.
Mais j’ai appris à me défendre en me disant que l’on doit être à l’écoute de l’autre, ressentir sa douleur mais savoir s’en échapper au plus vite.
Ainsi dès que la cliente était sortie je tournais la page et passé à autre chose. A un moment je me suis dit tu deviens insenssible, mais non j’ai juste appris à me protéger. Ce qui n’empêche aujourd’hui être à l’écoute de mes proches et de ressentir ma propre et leur douleur.
Merci vous avez recadré le mot dans le bon sens pour moi
Merci de votre commentaire Line.
Oui, nous pouvons en effet réguler nos émotions (je préfère ce terme à celui de « gestion ») sans les exclure. De toutes façons ce serait peine perdue car les émotions font partie intégrante de notre condition d’être humain 😉
Bonjour,
C’est un article très intéressant (comme bon nombre d’autres billets sur votre blog)! Je découvre votre blog aujourd’hui, je faisais quelques recherches pour me préparer à ma soutenance mémoire (éducatrice de jeunes enfants).
Je traite de l’empathie, en formation nous utilisions souvent l’expression « la bonne/juste distance professionnelle ». Une chose qui n’est pas facile à avoir, mais avec de l’expérience sur le terrain et en se posant les bonnes questions (pourquoi je suis là? quel est mon rôle? pour quelles raisons nous accueillons ces familles?…) je pense que l’on peut développer davantage notre empathie, car oui je pense que nous en avons tous une! Il est bon de s’en servir afin de répondre au mieux aux besoins d’autrui mais c’est je pense également une façon de se protéger en ne se laissant pas submerger par nos émotions engendrées par celles d’autrui!
Merci pour vos articles intéressants et très agréables à lire!
Je vous laisse je dois continuer la visite du blog! 😉
Marse
Merci à vous pour votre retour 🙂
Concernant la « juste distance », j’avais abordé ce sujet lors d’un billet : https://leblogdesrapportshumains.fr/distance-et-coaching/
Il s’agit de la relation de coaching, mais je pense que les pistes explorées sont aussi valables pour d’autres types d’accompagnement.
Au plaisir de vous lire prochainement.
A bientôt
Bonjour et merci Christophe pour cet article riche. J’aime beaucoup pour ma part l’éclairage apporté par Matthieu Ricard, qui différencie empathie et la compassion. Je le cite : « l’empathie est un signal d’alerte. C’est une résonance affective qui fait que si l’autre ressent de la joie, vous ressentez de la joie (…) c’est aussi une expérience cognitive qui vous fait imaginer ce que l’autre ressent (…) ». Il précise que l’empathie seule ne suffit pas, et qu’elle peut conduire au burn-out. D’où l’idée de la compassion, qui est pour lui conscience de la situation de l’autre, et désir de soulager sa souffrance et lui procurer du bien-être.
Bonjour et merci Christophe,pour cet article.
J’ai un ami intime qui me dis que je suis empathie,je ne savais pas ce que voulais dire ce mot donc j’ai regardé sur internet et je suis tombée sur toi, donc j’ai lu pour comprendre, (c’est ce mettre à la place de l’autre) il a beaucoup de problèmes, et ne comprend pas mon attitude,il croit que cela m’est indifférent ce n’est pas le cas mais je trouve qu’il ne faut pas rester à se morfondre et avancer dans la vie même si on a des problèmes tout le monde en a, mais il faut avancer sinon on reste toujours au même point.
Je me suis forgée une carapace car les gens ont une mentalité qui n’est pas la mienne, ce n’est pas facile pour moi de m’exprimer
Que penses tu de ma façon de voir les choses.
J’ai du mal à montrer ce que je pense et ressents pour moi seule la vie à de l’importance.
Il me semble que vous avez intervertis les termes dans ce passage : Contrairement à la sympathie, l’empathie implique une proximité émotionnelle plus forte chez celui qui fait preuve d’empathie vis-à-vis des émotions vécues par l’autre.
cordialement
VB
Bonjour Vincent
Merci de votre alerte.
Pour autant, en vérifiant par deux fois, je confirme bien ce que j’ai écrit. C’est bien l’empathie qui implique une plus grande proximité émotionnelle.
A bientôt
L’empathie n’est -elle pas le mode d’accès primitif aux humains, aux animaux et aux plantes ? Exemple :2 plantes à proximité l’une de l’autre peuvent échanger des nutriments;ce phénomène peut s’appeler « l’être avec » et concerne toute vie possible . Le concept d’empathie permet permet de saisir ce qui est universel dans toute vie. Gabriel simony
Merci pour ces questions réponses, qui me font avancer dans mes questionnements
Cordialements
Epauline
J’aimerait avoir beaucoup moins d’empathie car je soufre beaucoup,
les problèmes des autres me touchent énormément et je ne sais pas quoi faire pour me protéger, aide moi svp.
j’ai bien lue tout le forum et comprit que c’est bien moi qui souffrait d’emphatie mais une chose que je ne comprend pas c’est que mon conjoint n’a pas émotions, je ne les perçois pas, ou plus cela fait 40ans que nous vivons ensemble et cela a perturbé toute la relation émotionnelle que nous avons et cela empire car j’ai souffert toute ma vie de ce rapport qu’il avait envers moi à tous points de vue je viens d’en réaliser les dégâts. que faire pour qu’il change un peu, moi je vais essayé de controler mes émotions comme vous le conseiller. merci
Bonjour
Je reviens vers vous
vous semble t’il possible d’employer « empathie » pour parler d’attention,de compréhension de différentes parties de soi-même.
merci
Bonjour Bernadette
Je ne pense pas que l’attention ou la compréhension de différentes parties de soi-même peuvent s’apparenter à de l’empathie.
Dans ces cas, je serais plus favorable à employer la « conscience de soi ». J’avais d’ailleurs écrit un billet sur ce sujet :
https://leblogdesrapportshumains.fr/avoir-conscience-de-soi/
A bientôt
« Vous avez trop d’empathie ! »
Voilà le retour d’un entretien pour un emploi que je n’ai pas obtenu (par conséquent) et l’objet de ma quête sur ce sujet.
« J’ai mal aux autres » comme disait BREL …ça résume assez bien !
Lors de cet entretien, on m’a demandé de citer un de mes défauts et une de mes qualités…j’aurai pu répondre à ces deux questions: » Empathique »
Trop? pas assez ??
Voilà l’ambivalence, être à coté de l’autre sans se confondre à l’autre et être au recul de soi sans se trahir à soi!
La difficulté est de trouver son équilibre !
Je vais y travailler et merci pour votre blog, j’ai très envie de découvrir les autres sujets..
Bonjour Philantrope
Merci pour votre commentaire. J’aime beaucoup la référence à Brel. Elle est très à propos avec ce billet sur l’empathie.
Et comme vous l’avez justement dit, la difficulté est bien de trouver le délicat équilibre bon pour chacun de nous.
A bientôt
Christophe
J’ai beaucoup d’empathie et les gens proches de mon entourage se tournent systematiquement vers moi quand ils ont des problemes, que ce soit mes collegues ou mes proches parents, amis, collegues et connaissance. Je les ecoute sans jamais les juger et je leur donne des vrais conseils justes, sans les enfoncer, piur qu’ils arrivent a s’en sortir dans la vie reelle. Mais je n’accepte pas ceux qui en profitent trop (de ma gentillesse), la j’arrete tout et je pose des limites : STOP. Sinon ils vont me bouffer la vie et s’ingerer dans ma vie privee, que je protege au maximum, que j’ai eu du mal a construire (mon mari et mon fils). Il y a des gens qui n’ont pas de limites et appellent 20 fois par jour, a des heures impossibles, malgre min interdiction d’appeler la nuit… ils n’eciutent rien et m’innondent dr messages, mails et autres. A ceux qui profitent de ma bonte je leur dis NON. QUAND C’EST NON C’EST NON. Et je lrs bloque sur mes reseaux sociaux et sur mon telephone, sinon ca peut devenir un enfer d’ecouter les problemes des gens. Moi aussi j’en ai plein drs problemes, c’rst parce que je les resoud mii-meme, je reste positive et je garde le sourire, que ces personnes croient que je n’en ai pas. BISES.
J’ai lu tous les commentaires – et l’article bien-sûr – qui parlent de leur empathie.
Je fais parti de ceux qui en ont pas ou très peu. Par exemple voir pleurer quelqu’un ne me fais rien. En fait si, je ressens de la gêne car je sais que je devrai ressentir de la compation mais il n’en est rien.
Mais on me dis que je sais être à l’écoute peut-être parce que je ne ressens pas leur détresse émotionnelle et que je peux avoir un avis objectif.
A contrario on me perçoit dans la majorité des cas comme quelqu’un d’étrange, d’égoïste ou même d’un peu bêbête à cause de mon décalage émotionnel par rapport au autre. Soit j’oublie que je suis en face d’être humain doté d’émotion (dans la majorité des cas), soit j’oublie que j’existe et je calque mon comportement sur celui des autres.
Comme le disais un précédent commentaire : « Je me suis forgée une carapace car les gens ont une mentalité qui n’est pas la mienne, ce n’est pas facile pour moi de m’exprimer « . D’autant plus vrais que, je ne vois pas, naturellement, l’intérêt de communiquer mes émotions aux autres (ou alors je le fais trop -artificiellement-).
Suis-je moins humain pour autant ?
Keske je ressens.
Bonsoir a vous. Je fais de l empathie depuis toute petite. Mais j aimerais savoir, si c’est normal que j ai plus ou moins de mal a capter les émotions des autres? Pourtant, je ressens leur douleur s ils se font mal, mais leur émotions j ai du mal. Comme si une carapace protéger ses émotions.
Bonjour Inisia
Des études récentes ont montré que l’humain est naturellement doué pour faire preuve d’empathie. Bien sûr, à différents degrés suivant les personnes. Pour autant, cette qualité très humaine peut se développer avec le temps grâce à un travail sur soi, une meilleure écoute de ses propres émotions et une plus grande sensibilité vis à vis de l’Autre. C’est un magnifique voyage avec de nombreux aller-retours entre deux terres parfois inconnues et souvent peu explorées, Soi et l’Autre.
Bonsoir christophe, je te remerci de ta réponse. Mais si cela est possible, j ai une question a laquel personne ne me répond. J avais des plantes, qui étaient en train de mourir. Un jour, je me suis assise a cote d elles, j ai tenu leur tiges, et j ai senti une sensasion bizarr. Le lendemain, la plante était comme neuve. Mon chat a étais gravement malade j ai fais de meme, et le lendemain, il allait beaucoup mieux. Et, depuis peu, quand je suis malade, je m assois dans l herbe, et je ressens des energies remonter le long de mes bras. Et a chaque fois, meme resultat je suis guéri. Desole de tous ces exemple, mais j aimerai que quelq un puisse enfin me dire ce que j ai.
Inisia, je pense simplement que tu as une belle capacité à capter les énergies et à en transmettre ; tout l’univers n’est qu’énergie (plantes , êtres humains, animaux). Les magnétiseurs, par ex travaillent à partir des énergies pour soigner. Peut être devrais tu t’interesser à ce type de soins ?
Je precise, qu a chaque fois, je ressens de la chaleur dans mes mains quand j ai aider mes plante et mon chat, et pour quand je m assois, c est comme si quelque chose de bienveillant monter. Je ne sais pas comment bien dire cela.. enfin, c est quelque chose qui me deten, et me fais du bien. (Mais pour d abord que l energie monte, je dois etre bien detendu, sinon je ne sens rien)
Bonjour Inisia
Peut-être avez-vous ce que certains appellent un don.
Essayez de vous rapprocher d’autres personnes qui ressentent la même chose que vous. Elles pourront peut-être vous apporter les réponses que vous attendez.
A bientôt
Bonjour, j y ai songer, mais malheureusement, malgre tout mes efforts, je ne connais personnes possédent ce don. Mais l emphatie, j ai cela depuis la naissance, sinon la telekinesie et la telephatie, + ce don, je les ai depuis que je me suiz ouvert au monde de la magie, ils me sont apparu comme ca, du jour au lendemain quasiment. Sinon, je vais donc continuer a perseverer, ou attendre peux etre, que « la chose » me donne la reponse. (La chose, est queque chose qui viens me voir en reve, et qui me met en garde, ou m expliaue quelque choze. Je n ai jamais vu ce que c est, mais j entend que sa voix. Je precise, qu elle vient surtout me voir lors de mes reves premonitoire.)
Bonjour
je viens de lire votre article que je trouve extrêmement intéressant. Je suis étudiante en soins infirmiers en 3e année, et mon mémoire de fin d’étude porte sur la bienveillance, et l’importance de cette dernière dans une relation soignant-soigné personnalisé. Je travaille notamment, pour mon cadre théorique, sur la différence entre « être empathique » et « être bienveillant » qui sont pour moi 2 notions différentes, complémentaires, mais j’ai du mal à exprimer verbalement cette différence. Pour moi être empathique serait la prise en considération des ressentis, émotions des patients, et être bienveillant serait d’adapter nos comportement, nos attitudes à ces ressentis, faire fi de nos propres ressentis, pour nous recentrer sur ceux du patient et leur apporter une réponse adaptée à eux et pas à nos propres valeurs. Cela vous parait-il cohérent ou fais-je fausse route ?
Merci pour votre réponse
Bonjour Maryline
Merci pour votre commentaire.
Votre analyse sur la différence entre empathie et bienveillance est intéressante et me semble pertinente.
Je vous rejoins sur la différence exprimée en terme « d’émotions » pour l’empathie » et en terme de « comportements » pour la bienveillance.
En revanche, je ne suis pas sûr que faire fi de nos propres ressentis soit une action adaptée pour AUSSI prendre soin de nous.
En effet, je pense que nous nous devons d’être, en priorité, le plus bienveillant possible vis-à-vis de nous-mêmes, avant de prendre soin des autres.
En plus de nos compétences techniques d’infirmiers, nous sommes, en tant qu’être humain accompagnant, notre propre outil de travail. Aussi, ne pas prendre en considération nos propres ressentis risque de nous faire passer à côté d’une certaine usure de l’outil qui, à terme, risque de dysfonctionner (stress) voire de casser (burn-out)
Merci pour cette réflexion très stimulante.
Je me demande même si je ne vais pas creuser le sujet pour en faire un billet 🙂
A bientôt
Excellent article, j’aime beaucoup votre blog et adhère à vos réflexions ! Et sans empathie, pas de coaching possible : Je suis en partie devenue coach grâce à mon entourage qui me faisait savoir que j’étais douée d’empathie naturelle… et elle me sert chaque jour à rendre heureux !
Bonsoir, j’aurais une question, je ne sais si elle a été posé mais comment vivre avec une personne absente d’empathie quand nous même nous en sommes débordée ?
Je suis un peu perdue, merci de votre réponse.
Alexe, j’imagine que ça doit être frustrant pour vous; mais peut être pas. Parfois les contraires s’attirent et s’équilibrent; parfois non. C’est vous qui savez(émotionnellement) si c’est ok pour vous
Faire la difference entire l’empathie et la compassion resoud les problemes de melange,en plus la compassion doit passer par la raison avant de s’exprimer car c’est un sentiment trop primitif et se doit d’etre analyse pour etre coherent.
J trouve qu’avoir de l’empathie pour quelqu’un qui souffre permet plus facilement de le consoler car la souffrance physique qu’il ressent et qui l’empêche d’être en pleine possession de ses moyens ne lui permet pas de voir toutes les possibilités alors que la personne empathique qui tente de le consoler ne souffre pas physiquement et a de ce fait une plus grande ouverture d’esprit.
le manque d’empathie est un manque d’intelligence et de conscience, avec un mélange d’égoïsme ,je m’explique pourquoi .
premièrement si ils avait la capacité intellectuelle ils comprendrais le désagrément de leur personne,l’égoïsme est le plus gros tremplin car pour eux ? (tant que le malheur ne m’arrive pas à moi tout va bien ),c’est en principe leur fonctionnement . le plus inquiétant c’est que c’est purement inconscient de leur part ,car ils sont inconscient .
Bonjour, on me dit que mon petit fils (6 ans)souffre d’une absence (ou de trop peu, sans doute) d’empathie. Quelles conséquences? comment faire pour communiquer sans ce qui semble être une caractéristique essentielle du genre humain? Comprendre l’autre…
Bonjour
Il me semblerait prudent de laisser à un enfant de 6 ans le temps de grandir tranquillement. La personnalité se construit avec le temps. Il aura tout le loisir de développer ses qualités d’écoute au fil de ses interactions avec les autres.
Après, si cela inquiète outre mesure ses parents, ils peuvent se rassurer en effectuant un bilan chez un professionnel de type psychologue pour enfant ou pédo-psychiatre.
Bonjour et merci pour votre réponse.
C’était aussi mon avis, mais suite à des comportements scolaires un peu inhabituels, mon petit fils et ses parents ont consulté.
Ce que je vous présente est e résumé d’une consultation chez un psychologue.
A la suite, une consultation chez un pédo psychiatre est prévue.
Bien cordialement
Une grand mère inquiète
bonsoir je suis empathique et je souffre énormément a cause de cette capacité je me demande si tous les gens sont dotés de cette capacité et si l’empathie est un don
merci
Bonjour Sara
En effet, à part quelques rares cas pathologiques, chacun d’entre nous sommes à priori pourvu d’empathie. Je ne crois donc pas que cela soit un don, mais plutôt une qualité que nous pouvons développer… ou réguler. Car comme je l’indiquais dans l’article, il y a trois composantes à l’empathie : le ressenti émotionnel, la distinction soi-autrui et l’auto-régulation. Ainsi, si vous ressentez un « trop » dans votre empathie, c’est peut-être vers les deux dernières composantes que des pistes seraient à explorer.
A bientôt
Bonsoir, merci pour votre réponse , je sais trés bien distinguer mes propres sentiments et emotions de ceux qui émanent des autres. le probleme c’est que d’abord je n’arrive pas a determiner la personne de laquelle cela provient ,ensuite je n’arrive pas réguler tout cela, j’essaye de bloquer ces émanations mais je n’y parviens pas. En plus à force de souffrir je me trouve obligée de telephoner certaines personne et leurs demander s’ils vont bien, je ne me supporte plus je vis dans une detresse dificile a décrire , je suis facilement penetrable et je ne jouis d’aucune souverainté sur mon integrité psychique, merci
Merci,j’attends votre envoi!
Bonjour,
Je profite de l’échange pour vous faire part d’une plateforme pouvant être utile à toute personne cherchant de l’empathie : http://www.jetecoute.fr
Il s’agit d’une plateforme d’écoute collaborative (donc gratuit) sur internet et qui m’a permis de partager à une autre personne une contrariété que j’avais alors que mon entourage n’était pas disponible à ce moment là pour m’écouter.
Bonne journée à tous !
Fleur.
Bonjour à tous, je pense avoir cette qualité l’empathie. Quand une personne est mal je le sent. Quand quelqu un est triste je suis triste et en général le degré de tristesse et assez intense quand je sent que c grave. Je ressent le besoin d’aider. Je sais que ce n ai pas moi qui vie cette tristesse mais ca n empêche je la ressent et il faut avoué que des fois on voudrais bien ne rien ressentir car c dur. Je suis heureux avec le minimum et heureux d ‘essayer d’aider les autres.Je pense que l empathie ne s apprend pas ou ne s obtient pas c une qualité que l on a c comme ca. Pour moi c un don comme quelque chose de difficile car c dur de prendre le mal des gens au quotidiens tous en sachant reconnaitre ca propre tristesse de celle des autres ..
Il me semble que l’empathie ne s’acquiert pas, on l’a possède ou pas, un peu comme le sens de la cuisine ou de l’orientation.
En revanche elle peut être en soi et se découvrir par situation qui vont la révéler. J’en ai fait l’expérience au Maroc dans des actions humanitaire.
Une chose quand même, c’est que l’empathie entière permanente peut faire perdre toutes références à notre raison.
J’ajoute que en astrologie les personnes balance ou à fort potentiel balance sur un thème en sont très souvent dotées. C’est même une de leur caractéristiques car le mot clé de la balance est Nous avec un tendance à s’identifier à la résultante de la relation donc au nous faisant très souvent passer l’autre en premier.
Bonjour,
Merci pour votre article très complet sur l’empathie. Je le relaye à mon réseau.
Par contre je ne suis pas d’accord avec certains commentaires … L’empathie peut se comprendre et être appliquée même si on ne l’a pas « naturellement ». En effet, c’est tout de même plein d’espoir que de savoir changer, évoluer, mûrir … au fil de la vie et pouvoir se dire qu’on aura parfois plus ou moins de mal à aller ou accueillir l’autre mais qu’on peut entraîner notre empathie (un peu comme un muscle) !
Pour faire découvrir ce sentiment à vos enfants, je vous recommande le livre Faribole et Mistigri paru chez YIL Edition dont j’ai la chance d’en être l’illustratrice ^-^
https://www.cloe-perrotin.com/bonus/publications-livres/faribole-et-mistigri/
Je recommande également le livre :
– Pourquoi tu pleures aux éditions les 400 coups .
Belles lectures !
Merci Chloé pour votre commentaire enrichissant encore cet article très populaire sur le web 🙂
J’abonde dans votre sens concernant « l’entrainement » pour développer un peu plus d’empathie. C’est justement le sujet d’un ouvrage que je suis en train d’écrire… mais qui se fait aussi appelé « Désiré » 😀
A bientôt
Bonsoir
Je suis, également, très satisfaite de cet article.
Je parlais à l’instant d’empathie.
Je serai brève,. L’empathie n’est pas un don.
C’est pour moi une aptitude à… une facilité de comprendre l’autre.
Je pense effectivement que l’on nait tous… avec un potentiel de base
Simplement, selon comment nous sommes élevés, l’environnement où nous évoluons…les épreuves ect.. divers facteurs.. jouent.. sur… l’acquisition ou pas de cette faculté.
En revanche, rien n’est irréversible..
Je vous invite à compléter votre recherche ou approfondir vos connaissances.. sur l’empathie en lisant ce bouquin
POUR UNE ENFANCE HEUREUSE
Du Dr Catherine Guegen
Ce sont les dernières recherches en neurosciences affectives sur le développement du cerveau de l’enfant
Ce livre est une mine d’or !!!
Il explique..en profondeur..le mécanisme de l’empathie..ou plutôt le cercle vertueux de l’empathie
Il est à lire… à conseiller ou à offrir
Merci pour ce bel article
Bonne lecture
Merci Marie-Pierre pour votre retour et le commentaire enrichi que vous partagez.
Vous m’avez donné envie de lire ce livre 🙂
A bientôt
Je viens de connaître votre blog par le biais d’une recherche sur C. Roberts . Je suis contente de savoir que je ne suis pas une extra terrestre et que beaucoup de personnes ont ce nobles sentiments d’empathie qui n’est pas donné malheureusement à tous le monde. Merci beaucoup à vous
Merci à vous Michèle pour votre partage. Bonne lecture 🙂
J’ai lu le texte avec intérêt. J’ai passé le test, même si je sais que je suis une personne très empathique. Je trouve dommage d’avoir appris uniquement à la fin du test que je devais débourser pour obtenir les résultats. C’est un peu, pour rester polie, « surprenant ».
Bonjour Francine
Merci pour votre message et pour l’intérêt que vous portez au blog des Rapports Humains.
je comprends votre surprise et votre déception. Pour autant, il y a une note au tout début du questionnaire qui précise cette modalité :
« Note de transparence : une petite contribution vous sera demandée à la fin du test pour obtenir vos résultats »
Cette contribution sert essentiellement à la maintenance du site et à son bon fonctionnement.
Au plaisir d’un prochain échange
Bonjour, je suis mere de deux enfants et j’utilise la teleconsultation avec mon medecin generaliste pendant la crise COVID. Ca fonctionne tres bien!